Réalité augmentée : revivre le passé sur place...




Superposition de réalités: une incursion dans l'espace et dans le temps pilotée par le Musée de Londres

C'est un des grands rêves de l'humanité qui se réalise enfin: le voyage dans le temps, entre aujourd'hui et 1666, vient en effet de passer de la science-fiction à la réalité. Comment? Par l'entremise d'une application remarquée, pour téléphone intelligent, que vient de faire pousser dans le champ de la culture l'illustre Musée de Londres. Attention au départ...


On boucle sa ceinture. StreetMuseum, c'est le nom de la chose numérique, propose en effet une visite guidée de plusieurs lieux historiques de la capitale britannique en passant par la réalité augmentée où l'art de superposer des images sorties d'une autre époque ou d'un autre contexte à la réalité qui s'offre à nos yeux.

Depuis plusieurs semaines, une vidéo convaincante circule sur le réseau de partage Youtube pour décrypter cette nouvelle façon d'appréhender le patrimoine bâti. En substance, on y découvre les composantes de ces drôles de voyage dans le temps en 3 dimensions: la géolocalisation — celle offerte par Google Map —, un écran tactile et surtout l'impression de faire partie de ces multiples scènes urbaines mises en boîte par un appareil photo argentique il y a 10, 20, 50 ou 100 ans. En gros.

Principalement exploitée par le monde de la publicité et du marketing — la barre chocolatée Kit Kat, la Skoda et Audi sont au nombre des adeptes convaincus de ces nouveaux faux-semblants —, la réalité augmentée marque ici, avec une efficacité redoutable, ses premiers pas dans l'univers de la culture, du patrimoine et de la conservation. Quelque chose dans l'air laisse toutefois présager que ce genre d'escapades numériques entre les époques, tout comme les scènes d'antan qu'elles livrent, devraient, elles aussi, devenir persistantes dans l'espace et le temps.

Remontée du moral des cadres

En novembre,  le baromètre Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter a fait un bond de huit points :
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Tombé très bas en octobre, le moral des cadres a connu un fort rebond en novembre (+8 points).

Si tous les indicateurs sont au vert, ceux concernant les perspectives macroéconomiques se distinguent particulièrement. Ainsi, 18% des cadres (+7 points) pensent que le nombre de chômeurs «diminuera» dans les mois qui viennent et 15% (+4 points) que le niveau de vie «s'améliorera».

Sur un plan personnel (situation financière, évolution de carrière), les indices progressent également. Quant à la motivation des collaborateurs, qui avait reculé les deux mois précédents, elle gagne sept points.

De la vie construite a partie de l'arsenic

"Ce qui est nouveau ici, c'est que l'arsenic est utilisé comme bloc de construction pour un organisme", souligne le professeur Ariel Anbar, co-auteur des travaux, financés par la Nasa, qui doivent paraître dans la revue Science.
Cette découverte redéfinit ce que la science considère comme les éléments de base nécessaires au développement de la vie : le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre.
Tout est parti d'une discussion il y a quelques années entre trois scientifiques sur la possibilité que des formes de vie différentes, mues par des lois biologiques inédites, puissent exister sur Terre.
Felisa Wolfe-Simon, chercheuse en astrobiologie à l'USGS, l'Institut de géophysique américain, Ariel Anbar, de l'Université de l'Arizona (sud-ouest) et un troisième scientifique, Paul Davies, avaient ensuite publié en 2009 des travaux émettant l'hypothèse que l'arsenic puissent se substituer au phosphore (dont il est proche sur la tableau périodique des éléments) dans des formes précoces de vie sur Terre.
Felisa Wolfe-Simon est alors partie expérimenter la théorie au Lac Mono, en Californie, qui présente des taux élevés de sel et d'arsenic, où elle a prélevé des sédiments.
Au-delà de la vie sur Terre, le fait qu'une bactérie soit capable d'évoluer dans l'arsenic pourrait suggérer que des formes de vie sont possibles sur d'autres planètes réputées pourtant invivables.
La Nasa avait d'ailleurs attisé la curiosité des spécialistes dans son invitation à la presse pour l'annonce officielle, indiquant qu'il s'agissait de "discuter d'une découverte en astrobiologie qui aura des conséquences sur la recherche de preuves de vie extra-terrestre".
Quelle que soit la portée de ces travaux, le Pr Anbar reconnaît que la découverte d'une vie extra-terrestre est encore loin d'être à l'ordre du jour.
Mais les propriétés surprenantes de la bactérie trouvée dans le lac Mono, qui pourront avoir un intérêt dans la médecine, jettent les bases d'une nouvelle réflexion.
"Il s'agit davantage du principe de la chose", avance le Pr Anbar. "Peut-être qu'il y a d'autres exceptions auxquelles nous devrions penser".
"Nous sommes très influencés par la vie telle que nous la connaissons et il devient par conséquent difficile d'envisager autre chose. Mais jusqu'où peut-on aller ? A quel point la vie peut-elle être différente et malgré tout exister ?", interroge-t-il.