La tyrannie de l’urgence est le principe qui veut que : les urgences ou les priorités à courts termes s’imposent dans les agendas et les activités au dépend des priorités à moyens ou longs termes.
La tyrannie de l’urgence empêche ainsi des constructions plus larges, une prise de recul (vision, diagnostic), une intégration du court terme au plus long termes (stratégie) ou encore l’acquisition de compétences ou de temps d’expérimentation et de découverte nécessaire à améliorer le travail ou ses approches des activités même à court termes.
Il correspond assez au syndrome du « nez dans le guidon ».
Extension du principe de la tyrannie de l’urgence : les urgences ou les priorités à courts termes portées par un grand nombre de collègues ou par les plus hauts niveaux de la hiérarchie s’imposent dans les agendas et les activités au dépend des priorités à moyens ou longs termes plus personnelles, plus spécifiques.