La belgique vote un quota de femmes dans les conseils dadminsitration

Le 16 juin 2011, la Chambre des représentants a adopté une loi visant à garantir la présence des femmes dans les conseils d'administration des entreprises publiques autonomes, des sociétés cotées et de la Loterie nationale. Partant notamment du constat que, en Belgique, moins de 7 % des sièges dans le conseil d'administration d'entreprises cotées en bourse sont occupés par des femmes, le législateur a décidé de prendre à bras-le-corps le problème de la sous-représentation des femmes dans les organes dirigeants

Les grandes entreprises allemandes veulent féminiser leurs directions

sources : courrier de l'Ambassade d'Allemagne - 18.10.2011
 
C’est désormais une vérité d’évidence : en Allemagne comme ailleurs, rares sont les femmes à atteindre les niveaux hiérarchiques les plus élevés au sein des entreprises. Mais comment crever ce fameux « plafond de verre » qui bride leur réussite ? Lundi, les trente entreprises allemandes du DAX, l’équivalent du CAC 40 à la bourse de Francfort, ont présenté les objectifs chiffrés qu’elles s’engagent à respecter pour augmenter la part des femmes aux postes à responsabilités au cours des prochaines années. Un progrès, selon certains. Une avancée insuffisante pour d’autres.

Bonne volonté

"Les grandes entreprises allemandes ont montré lundi leur bonne volonté. Toutes ont annoncé des objectifs « à deux chiffres », s’est félicitée Kristina Schröder, la ministre de la Famille. Les ambitions s’échelonnent, selon les cas, de 11 % à 35% à des échéances allant jusqu’en 2020. Le constructeur de machines MAN promet ainsi de faire passer la part des femmes occupant des postes de direction de 10 à 12 % d’ici à 2014. Le constructeur automobile Volkswagen veut faire passer de 4,3 % à 11 % la proportion de femmes au sommet de sa hiérarchie d’ici à 2020. Adidas entend confier 35 % de ses postes de management à des femmes d’ici à 2020.

Les entreprises du DAX entendent, en outre, faire œuvre de transparence. « Nous ferons mesurer chaque année l’état de réalisation de ces objectifs », a déclaré Harald Krüger, directeur des ressources humaines chez BMW.

Kristina Schröder se félicite de ces engagements. Cette démarche s’inscrit parfaitement dans sa stratégie basée sur le volontariat et la responsabilité plutôt que sur les quotas identiques pour tous et sur la contrainte. La ministre aimerait ainsi obliger les entreprises à se fixer elles-mêmes des objectifs pour promouvoir l’accès des femmes aux responsabilités, puis imposer des sanctions à celles qui ne respecteraient pas leurs promesses. Cela permettrait à chaque entreprise, dans chaque branche, de progresser au rythme qui lui convient, dans l’environnement qui est le sien, argue-t-elle.

Lenteur

Mais cette vision des choses ne fait pas l’unanimité. Au sein du gouvernement, la ministre du Travail et des Affaires sociales, Ursula von der Leyen, défend, elle, ardemment les quotas. Elle a vertement critiqué les engagements pris lundi, jugeant les critères retenus trop disparates et les progrès beaucoup trop lents. La part des femmes dans les directions des entreprises du DAX atteint 3,7 %, un « chiffre plus bas que terre », a-t-elle fustigé. « Vous ne pouvez pas continuer à ce rythme d’escargot ». Sa solution : imposer un quota de 30 % de femmes dans les conseils d’administration.

Quotas ou pas ?

Mme von der Leyen a pour elle l’expérience des dix dernières années. La stratégie d’engagement volontaire des entreprises en matière de féminisation de l’encadrement a déjà été tentée en 2001 par le gouvernement de Gerhard Schröder. Sans succès, puisque la proportion de femmes à la tête des entreprises du DAX est passée en dix ans de 2,5 % à 3,7 %.

Le contexte a, cependant, changé. Aujourd’hui, les entreprises allemandes font face à une pénurie croissante de main-d’œuvre qualifiée, et elles ne peuvent plus se passer des compétences féminines.

En outre, de nombreuses études ont été menées par des cabinets de conseil et des banques, tels que Goldman Sachs, McKinsey ou Deutsche Bank. Et la conclusion est partout la même : les entreprises sont plus performantes lorsque leurs directions affichent un haut niveau de mixité. Les entreprises à l’encadrement le plus féminisé attirent également plus facilement les jeunes talents, et elles se montrent plus réceptives aux besoins de leurs clients"... mais ne retombe-t-on pas dans les clichés trop faciles ?

The Future of Change Management - Leading the way!

When a Change Management problem arises, do you favour the tried and tested approaches, or do you seek more creative, innovative solutions?

Many experts believe that the key to maintaining a competitive edge in global, rapidly evolving markets require that all fields (including Change Management) pursue innovation to expand and renew the body of knowledge.

Change Management Practioners in particular are often sensitive to the real-world effectiveness of the overall approach taken, whether conventional or groundbreaking. Many believe that combining the old and the new – using innovations to supplement more traditional approaches – is the key to a richer and more successful Change Management process.

The Conference will be held in Sandton, South Africa on the 17 – 18 November at the Southern Sun Grayston Hotel.

Southern Sun is a proud sponsor of the ACMP Africa Conference.
We believe the key to sustained and successful Change requires that the leaders of Change utilise the tools and techniques in support of their own guiding vision of the change journey.
At this year’s ACMP Africa Conference, we will focus on the new, the different and the innovative while still incorporating some of the traditional, tried and tested Change Management approaches. We will also bring in numerous international and local leaders of change to describe their approach and experience in trailblazing the future of Change Management.

Speakers will cover a range of topics under the following banners: African and Global Success Stories, Government and Public Sector Change, New Tools and Techniques and core Change Approaches.

L'Economie mauve

L'économie mauve est une nouvelle alliance entre  : économie, éthique, diversité et richesse culturelle. L'économie mauve réintroduit - notamment pour tous ceux qui réfléchissent l'entreprise, son potentiel d'innovation ou son efficacité durable - l'importance de la diversité et de la richesse culturelle d'une organisation.

L'enjeu de l'économie mauve est considérable. En effet, dans le cadre de la mondialisation, la montée des échanges permet aux cultures de se nourrir mutuellement, le risque d’une uniformisation menace cependant  à la fois le fondement des identités et la diversité créatrice.

L'économie mauve propose aux organisations – à travers leurs biens et services ou leur gestion des ressources humaines… – une meilleure prise en compte des enjeux culturels.

Cette économie relève deux grands défis :

- faire de l'économie un vecteur de la richesse et de la diversité culturelle ;
- faire de l'environnement culturel un enjeu de croissance économique.


En devenant acteurs de l'économie mauve, les entreprises :

 - accélèrent leur développement par une meilleure adaptation au marché ;
 - exploitent la dimension culturelle de leurs produits pour en augmenter la valeur ;
 - contribuent à la richesse et à la diversité de l'environnement culturel.

Un colloque international sur le sujet, sans doute un des premiers en France, s'est tenu la semaine passée ouvrant très largement la réflexion. 

A nous de nous en saisir...


Plus sur le colloque de Paris :  http://www.economie-mauve.org
Plus sur l'association diversum : http://www.diversum.net/fr/ 
Rejoindre le premier forum francophone sur l'économie mauve sur linkedin

Enseignement au Québec : remises en cause ?

Piètre niveau de littératie, régression des résultats scolaires chez les jeunes, retard dans la recherche de pointe... En matière d'éducation, le Canada fait figure de cancre, n'hésite pas à souligner le Conseil canadien sur l'apprentissage (CCA) dans son dernier rapport-bilan rendu public aujourd'hui. Déplorant cette situation «inacceptable et profondément troublante», le président-directeur général du CCA, Paul Cappon, s'inquiète particulièrement du fait que les gouvernements des provinces semblent même ignorer le problème.

Lire l'article du journal Le Devoir

Génération Y au Québec


Sondage sur les jeunes Québécois - Des cyberdépendants souffrant de solitude

Ouvert sur le monde, mais pas très «vert», grand consommateur et cyberdépendant, mais nostalgique et souffrant du mal de vivre. Voilà le portrait du jeune Québécois brossé à grands traits par un sondage Léger Marketing commandé par Hebdos Québec dévoilé aujourd'hui. Si certains résultats ne surprennent guère, d'autres viennent secouer des idées préconçues. «Ce qui m'a frappé c'est le côté vert des jeunes, qui n'est pas si présent, et leur grande solitude», a dit Gilber Paquette d'Hebdos Québec. 

Lire la suite sur le site du Journal Le Devoir - Québec

Génération Y

Découvrez avec la CCIP le média de réflexion sur la Génération Y pour entreprise.


http://www.campus.ccip.fr/index_webzine.php

Rio Tinto va vendre 13 usines dans le monde, dont trois en France

Exemple intéressant de pilotage stratégique dans le secteur primaire.


"Le géant minier anglo-australien Rio Tinto annonce, lundi 17 octobre, son intention de vendre 13 sites de sa branche aluminium dans le monde. En France, 3 usines sont concernées : celle de Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, qui employait 394 salariés en 2009, qui produit de l'alumine. L'usine de Beyrède, dans les Hautes-Pyréenées, qui employait 86 salariés en décembre 2010 et l'usine d'Arbine à La Bâthie, en Savoie, qui employait 133 salariés en décembre 2010, seront aussi cédées".

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Apple co-founder Steve Jobs dies

Steve Jobs, the Apple co-founder and former chief executive regarded as one of the most important American business leaders of his generation, died on Wednesday at the age of 56, after a long struggle with pancreatic cancer.

His death was announced late on Wednesday by Apple’s board, which said: “Steve’s brilliance, passion and energy were the source of countless innovations that enrich and improve all of our lives. The world is immeasurably better because of Steve.”

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Pont Champlain - Ottawa a oublié le transport collectif

Journal le Devoir -Kathleen Lévesque   6 octobre 2011  Canada

Si Québec ne faisait pas partie de l'annonce d'hier, Ottawa prévoit par contre déjà lui en refiler la responsabilité. En effet, le ministre Lebel a précisé qu'il examine «diverses options de gouvernance du pont, entre autres le rôle que le Québec pourrait être appelé à jouer».
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Si Québec ne faisait pas partie de l'annonce d'hier, Ottawa prévoit par contre déjà lui en refiler la responsabilité. En effet, le ministre Lebel a précisé qu'il examine «diverses options de gouvernance du pont, entre autres le rôle que le Québec pourrait être appelé à jouer».
Le ministre fédéral des Transports, Denis Lebel, a donné hier le coup d'envoi au remplacement du pont Champlain sans inviter son homologue québécois, contournant pour l'instant l'épineuse question du transport en commun.

«Le transport en commun est une responsabilité provinciale», a tranché le ministre Lebel. Des discussions doivent être menées en collaboration avec Québec et les municipalités concernées, a-t-il ajouté.

L'estimation financière du projet «100 % fédéral», comme s'est plu à le marteler le ministre Lebel en conférence de presse, ne tient pas compte des demandes répétées et pressantes pour le développement d'un lien ferroviaire au-dessus du fleuve Saint-Laurent. Des 5 milliards de dollars que pourrait coûter le nouveau pont, aucune somme n'est prévue pour l'aménagement d'une emprise dédiée au transport collectif.

L'estimation préliminaire établie par Transports Canada prévoit 811 millions pour le remplacement du pont de l'Île-des-Soeurs, 681 millions pour la reconstruction des liens avec l'autoroute 15 ainsi que 3,7 millions pour le pont et ses approches routières. Cela comprend également la démolition du pont actuel.

Si Québec ne faisait pas partie de l'annonce d'hier, Ottawa prévoit par contre déjà lui en refiler la responsabilité. En effet, le ministre Lebel a précisé qu'il examine «diverses options de gouvernance du pont, entre autres le rôle que le Québec pourrait être appelé à jouer».

Ce transfert de responsabilités est dans les cartons fédéraux depuis déjà plus d'une année.

Il concerne Champlain, mais également les ponts Jacques-Cartier et Mercier. Jusqu'à maintenant, le gouvernement provincial n'y a vu que des inconvénients compte tenu de la vétusté de Champlain et de Mercier, qui nécessitent des investissements majeurs.

Absence remarquée

L'absence du ministre québécois des Transports, Pierre Moreau, à la conférence de presse, semblait donner le ton au défi politique de coordination qui attend les deux ordres de gouvernement. Le pont Champlain n'est qu'un élément d'un vaste casse-tête de transport qui comprend la reconstruction du complexe Turcot avec ses quatre échangeurs et douze bretelles. Des investissements gigantesques sont en jeu.

En coulisse, on soulignait que les critiques provenant de Québec avaient quelque peu irrité le fédéral; les visions ne seraient pas parfaitement arrimées. Chose certaine, le ministre Moreau n'a pas été invité. On s'est contenté de l'aviser la veille.

«Québec n'est pas là parce que c'est une infrastructure 100 % fédérale, a dit avec le sourire Denis Lebel. Depuis plusieurs mois, le gouvernement du Québec a interpellé le gouvernement fédéral pour qu'il prenne ses responsabilités. [...] Ça nous fait bien plaisir de vous annoncer qu'on les prend depuis très longtemps.»

On a toutefois ouvert grand la porte aux maires de Montréal, Longueuil et Brossard, qui ont unanimement salué l'annonce gouvernementale. Gérald Tremblay a été particulièrement enthousiaste et élogieux quant à la «préférence marquée» d'Ottawa pour un partenariat public-privé (PPP) pour la construction du nouveau pont, ce qui implique l'instauration d'un péage. M. Tremblay y a vu le premier pas vers un péage métropolitain qu'il réclame afin de freiner le délabrement des infrastructures de la région.

Mais voilà, le péage dont il est question sur le pont Champlain apparaît non pas comme un fonds dédié pour effectuer des investissements, mais plutôt le mode de financement afin d'intéresser un partenaire privé, comme c'est le cas pour le pont de l'autoroute 25.

La première réaction du ministre Pierre Moreau laissait voir un certain agacement concernant le péage. À l'entrée du caucus libéral, il a rappelé avoir déjà indiqué clairement qu'il n'était pas favorable au péage entre les deux rives du Saint-Laurent. «Pour moi, ce n'est pas un privilège de travailler sur l'île de Montréal», a-t-il laissé tomber. Quelques heures plus tard, il tempérait son opposition et disait qu'il fallait se réjouir de la bonne nouvelle.

Partenariat

L'engagement du gouvernement conservateur se fait attendre depuis plusieurs mois, sinon des années. Peu de précisions ont toutefois été apportées sur le projet. Il s'agira d'un nouveau pont (un tunnel est écarté), construit en (PPP) pour une somme maximale de 5 milliards de dollars et qui devrait être prêt dans 10 ans. Tout le reste devra faire l'objet de travaux préliminaires.

Dans les prochains mois, il y a entre autres une analyse environnementale et des plans et devis seront commandés. Tous ces travaux préliminaires seront effectués sous l'égide du ministère de M. Lebel.

Ainsi, la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain, l'organisme fédéral qui administre le dossier, est complètement écartée du projet. C'est Transports Canada qui entamera les discussions avec les partenaires clés: le gouvernement du Québec, la Ville de Montréal et les municipalités de la Rive-Sud et les intervenants de l'industrie.

L'analyse de l'option PPP est également entre les mains de Transports Canada. Les firmes de génie-conseil signataires de l'étude de préfaisabilité remise au ministre Lebel favorisaient déjà un PPP. Selon elles, il s'agirait d'une garantie pour la conception et la viabilité d'un nouveau pont. Seul hic: le PPP coûtera plus cher puisque le privé n'a pas la même capacité d'emprunt que le gouvernement, ont noté les experts.

Chose certaine, ce mode de réalisation permet de ne pas faire payer l'ensemble des Canadiens pour cette infrastructure, mais plutôt de transmettre la facture aux Québécois qui l'empruntent tous les jours. À l'heure actuelle, 60 millions de véhicules par année passent sur le pont Champlain, ce qui en fait le pont le plus achalandé du Canada.

«Comme vous le savez, nous travaillons fort pour le retour à l'équilibre budgétaire, a indiqué Denis Lebel. [...] Dans ce sens, nous annonçons un projet qui fait appel au principe d'utilisateur-payeur.»

Réactions multiples

Si le péage a ravi Gérald Tremblay, d'autres se sont montrés plus critiques. Caroline St-Hilaire, mairesse de Longueuil, a plaidé en faveur de l'équité d'un péage métropolitain. Elle a également insisté sur le transport en commun, qui doit voir le jour en même temps que le nouveau lien interrives, selon elle. «Il faut trouver une solution durable», a déclaré Mme St-Hilaire.

Au Parti québécois, le député Nicolas Girard a affirmé qu'il est prématuré d'imposer aux automobilistes des frais pour traverser le pont «tant que l'offre de transport collectif ne sera pas plus grande, efficace et plus rapide». M. Girard a également déploré le fait que le gouvernement fédéral ait choisi de faire cavalier seul dans ce projet, ce qui est inquiétant pour la suite des choses, a-t-il jugé.

Sur la colline parlementaire fédérale, le mode de réalisation du pont et l'instauration d'un péage ont suscité des interrogations. Pourquoi les citoyens devraient payer pour ce qui est gratuit aujourd'hui? a demandé le NPD. Le gouvernement conservateur n'en démord pas: c'est la façon «d'accélérer la réalisation» du pont. Bob Rae, du Parti libéral du Canada, s'est inquiété du silence sur le transport en commun, accusant ainsi le gouvernement d'improvisation.

Par contre, la communauté d'affaires a applaudi l'engagement du ministre Lebel. La Caisse de dépôt et placement du Québec salive déjà à l'idée d'investir dans le nouveau pont Champlain. À Québec, son président, Michael Sabia, qui prononçait une allocution devant la Chambre de commerce et d'industrie de Québec, a fait rire son auditoire en parlant d'un «projet porteur». «Est-ce que nous intéressons à ce pont? Ma réponse est oui, fortement oui», a-t-il dit dans le point de presse qui a suivi.

PPP : partenariats privés- publics

Québec — Les partenariats public-privé (PPP) permettent d'éviter ce que décrit le rapport Duchesneau, c'est-à-dire «fraude», «extras» et «dépassement de coûts», soutient Monique Jérôme-Forget. C'est pour cette raison que les firmes de génie-conseil ont fait un «gros lobby» auprès du gouvernement Charest et l'ont convaincu d'arrêter de faire des PPP, a confié au Devoir l'ancienne ministre des Finances.

«Pourquoi pensez-vous que toutes les firmes étaient contre moi? Et qu'elles se sont arrangées pour convaincre le gouvernement que ce n'était pas bon. Elles savaient qu'avec ça [les PPP], tu ne peux pas frauder», a déclaré celle qui a été ministre responsable des Infrastructures jusqu'à sa démission en avril 2009 (alors qu'elle venait d'être réélue en décembre 2008). «Les PPP, ça sauve la fraude. Et les dépassements de coûts. Ce qui fait que les ingénieurs n'aiment pas ça», peste-t-elle avant de lâcher «ils ont fait tellement un gros lobby».

Pourquoi les arnaques seraient-elles plus ardues avec les PPP? «Il y a trop d'intervenants. Tout se sait, tout se suit, il y a des témoins dans tout. C'est pas par hasard que moi, j'aimais ça!», dit celle qui se décrit comme étant plus «catholique que le pape» en matière de contrats publics. «Jamais personne ne m'a offert une cenne. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas le faire avec moi», lance-t-elle.

Un des avantages du PPP, selon elle, fait que le financement est privé. «Ça signifie que les firmes qui réalisent le projet, eh bien, elles sont responsables! Si elles sont responsables, ben devinez quoi? Elles vont surveiller leur affaire! Pis si elles veulent donner des pots-de-vin au monde, ben j'ai des nouvelles à leur apprendre, nous autres [l'État] ça ne nous coûte pas plus cher. C'est elles qui le paient, le pot-de-vin!»